En visite au Centre de recherche sur les maladies infectieuses (CeRMI) à Brazzaville, Anne Marchal, ambassadrice de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, a renouvelé l’engagement de l’institution en faveur de la recherche scientifique.
Le 28 février, la diplomate a découvert les installations du CeRMI, une structure de la Fondation congolaise pour la recherche scientifique (FCRS), dirigée par la Pre Francine Ntoumi. L’UE, partenaire clé de cette institution depuis 15 ans, finance près de 75 % des projets menés par la FCRS, témoignant ainsi de son engagement en faveur de l’innovation scientifique en République du Congo.
Un centre de recherche d’excellence
Lors de cette visite, Anne Marchal a exploré les laboratoires de biologie moléculaire, d’immunologie et de parasitologie du CeRMI, où les chercheurs travaillent sur des maladies majeures telles que le paludisme, la maladie du sommeil, le VIH et la tuberculose. Elle a également été impressionnée par la présence significative de jeunes chercheuses, résultat du programme « Transmettre l’ambition », qui encourage les filles à embrasser des carrières scientifiques.
Depuis sa création, le CeRMI a déjà formé quatorze docteurs en sciences et une trentaine d’étudiants en master, contribuant à la montée en compétence locale dans le domaine de la recherche biomédicale.
Un soutien concret de l’UE
« L’Union européenne est fière de soutenir une recherche de haut niveau au Congo. Les travaux réalisés ici sont d’une importance capitale pour la santé publique, et nous continuerons à accompagner ces initiatives »,
a souligné Anne Marchal, tout en saluant le travail de la Pre Ntoumi et de son équipe.
Grâce au programme Horizon de la Commission européenne, la FCRS bénéficie de financements allant de 1 à 12 millions d’euros, permettant le développement de projets innovants. En 2024, trois recherches ont été subventionnées, portant sur le mpox, Ebola et la résistance aux antimicrobiens. Pour 2025, les priorités incluent l’étude du paludisme chez la femme enceinte et les maladies tropicales négligées.
Par cet engagement durable, l’UE confirme son rôle de partenaire stratégique dans le développement scientifique du Congo, en encourageant l’innovation et la formation d’une nouvelle génération de chercheurs.