La Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) a convoqué, le 6 octobre à Brazzaville, le secrétariat chargé du transport public de personnes par motocycliste et tricycle. Objectif : sensibiliser les conducteurs de motos-taxis à la nécessité de se conformer strictement à la réglementation en vigueur.
Un ultimatum de 72 heures
Dans un communiqué rendu public le 7 octobre par Gille Ondélé Kanga, secrétaire chargé du transport en moto-taxi, tricycle et activités connexes, la DGSP a accordé un délai de 72 heures – soit jusqu’au 9 octobre à minuit – pour permettre aux motocyclistes de régulariser leur situation.
Passé ce délai, tout contrevenant s’exposera à des sanctions rigoureuses. Cette décision vise, selon la DGSP, à assainir la circulation urbaine et à réduire les risques d’accidents souvent liés à la non-application des règles de sécurité.
Des règles renforcées
La DGSP rappelle plusieurs obligations à respecter :
- Immatriculation obligatoire de toutes les motos utilisées pour le transport public ;
- Port systématique de casques homologués pour le conducteur et le passager ;
- Port d’un gilet fluorescent numéroté, garantissant la traçabilité des conducteurs ;
- Interdiction formelle de transporter plus d’un passager ;
- Interdiction du transport en position “amazone” (passager assis de côté) ;
- Interdiction pour les étrangers d’exercer le métier de moto-taxi.
Assainir la voie publique
Ces mesures s’inscrivent dans une dynamique de sécurité publique visant à mieux encadrer le secteur des taxis-motos, devenu l’un des principaux modes de transport urbain dans la capitale mais aussi une source croissante d’insécurité routière.
La DGSP invite donc les conducteurs à se mettre en règle dans les délais impartis, afin de préserver la sécurité des usagers et la discipline sur les routes.