Le Réseau panafricain des journalistes (RPJ) section Congo s’est doté, le 30 août à Brazzaville, d’un bureau exécutif. À l’issue d’un scrutin consensuel, Messilah Nzoussi, journaliste-reporter et présentatrice des journaux à Télé Congo, a été élue présidente nationale.
Un scrutin consensuel et inclusif
Patronnée par le président Afrique du RPJ, Adrien Wayi Lewi, l’assemblée générale s’est déroulée en présence de responsables de médias, de délégués de la RDC et de trente-trois journalistes congolais membres du réseau. Tous les cinq membres du bureau ont été élus par consensus, dont deux femmes.
Aux côtés de la présidente, le bureau se compose de :
- Roger Ngombé (Les Dépêches de Brazzaville), secrétaire général ;
- Mavie Obira (Radio Trans-Équatoriale), conseillère aux finances ;
- Cherel Otchamingui (Télé Congo), conseiller à la formation ;
- Alex Bisseyou Moukini (Radio-Congo), conseillère à la communication.
Une présidente engagée
En prenant la parole, Messilah Nzoussi a affirmé sa volonté de renforcer la solidarité et la coopération entre journalistes africains. « Nous allons travailler ensemble pour promouvoir la liberté de la presse et la qualité du journalisme sur le continent. Je suis prête à relever les défis et à saisir les opportunités qui se présentent à nous », a-t-elle déclaré.
Des ambitions continentales
De son côté, Adrien Wayi Lewi a salué le bureau élu et appelé à un engagement fort. Il a annoncé que le RPJ ambitionne d’obtenir le statut d’observateur lors des élections en Afrique, et de permettre à ses membres de couvrir les grands évènements du continent. Après Brazzaville, l’organisation prévoit d’installer des comités nationaux au Gabon, au Cameroun et en Guinée équatoriale.
Le rôle du RPJ
Créé en 2011 au Congo, le Réseau panafricain des journalistes a pour mission de renforcer les capacités des journalistes par la formation et le soutien technique, de promouvoir un journalisme indépendant et de qualité, et de mettre en lumière des enjeux tels que le développement durable, la lutte contre la corruption et la liberté de la presse.