Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) a ouvert, le 8 septembre à Brazzaville, sa session inaugurale consacrée à l’examen et à l’adoption des textes fondamentaux devant encadrer ses missions. Les travaux, présidés par Médard Milandou Nsonga, visent notamment à moderniser l’arsenal juridique et technique afin de répondre aux défis de l’ère numérique.
Moderniser les textes pour assainir le paysage audiovisuel
Dans son allocution, le président du CSLC a rappelé que cette session constitue « le début d’un processus de réflexion, de relecture et d’adaptation des règlements intérieurs et financiers, ainsi que du manuel de procédure ». L’objectif affiché est d’aligner ces textes sur les réalités actuelles du terrain et de renforcer la régulation des médias.
Les nouveaux défis du numérique
Face à la prolifération des médias en ligne et des réseaux sociaux, Médard Milandou Nsonga a insisté sur la nécessité de réadapter l’armature juridique et technique. « Au-delà de ces textes fondamentaux, un grand chantier nous attend : réfléchir sur la prise en compte des nouveaux médias, services et métiers connexes », a-t-il déclaré, soulignant que ce défi est partagé par de nombreux pays africains et francophones.
Vers une couverture électorale régulée
Le président du CSLC a par ailleurs évoqué l’importance d’une régulation rigoureuse de la couverture médiatique à l’approche des prochaines élections présidentielles. Une rencontre avec les professionnels des médias sera organisée afin de rappeler l’importance du code d’éthique et de déontologie, considéré comme le « livre de chevet » des journalistes.
Une réforme en cohérence avec la loi organique
Médard Milandou Nsonga a exhorté les hauts conseillers à s’investir pleinement dans ces travaux pour apporter des solutions administratives, juridiques et techniques durables. Cette session, qui se tient jusqu’au 9 septembre, doit également s’inscrire dans la continuité des ajustements prévus par la loi organique n°27-2022 du 29 juin 2022, modifiant certaines dispositions de la loi organique n°4-2003.