Le coup d’envoi des épreuves écrites du baccalauréat général, session de juin 2025, a été donné ce lundi sur toute l’étendue du territoire national. Au total, 94.958 candidats, dont 51.250 filles, sont en compétition jusqu’au 20 juin, répartis dans 255 centres d’examen.
La cérémonie officielle de lancement s’est déroulée à Brazzaville, sous la direction du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, en présence de son homologue de l’Enseignement technique, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, et de plusieurs autorités politiques et administratives.
Une hausse significative de participation
Parmi les candidats inscrits, 80.204 sont des candidats officiels, représentant 84,46% du total, contre 14.754 candidats libres, soit 15,54%. Comparée à l’année 2024, cette session enregistre une hausse de 4.903 candidats, correspondant à une progression de 5,44%.
La ville de Brazzaville reste la plus représentée, avec 43.915 candidats à elle seule. Les autres centres d’examen sont répartis comme suit : 95 à Brazzaville, 73 à Pointe-Noire, 85 dans les autres départements, et 2 centres à l’étranger, à Luanda et Cabinda.
Une tournée pour marquer le lancement
Le ministre Mouthou a personnellement lancé les épreuves de mathématiques, communes à toutes les séries, au Lycée Moukoudzi-Ngouaka (1er arrondissement, Makélékélé). Il a poursuivi sa visite au Lycée Pierre Savorgnan de Brazza (2e arrondissement, Bacongo), avant de conclure sa tournée à l’école primaire Immaculée Conception de Ouenzé (5e arrondissement).
À l’issue de la visite, le ministre a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de l’organisation, saluant le sérieux des candidats et l’engagement de tous les acteurs mobilisés à travers le pays.
Un rappel à l’ordre aux écoles privées
Jean Luc Mouthou n’a toutefois pas manqué de dénoncer les pratiques de certains établissements privés, accusés d’inscrire leurs candidats à la dernière minute, compromettant ainsi leur préparation. Il a promis des mesures disciplinaires sévères à l’encontre des promoteurs d’écoles qui ne prennent pas la scolarité des enfants au sérieux.
« L’État ne saurait tolérer une éducation à deux vitesses. Tous les établissements doivent garantir un encadrement rigoureux et responsable des élèves. »