En prélude à la Journée mondiale de prévention du suicide, célébrée le 10 septembre, le Programme national de santé mentale (PNSM) a publié, le 5 septembre, un communiqué de sensibilisation. Selon l’institution, le suicide demeure un problème de santé publique majeur, avec plus de 720 000 décès enregistrés chaque année à travers le monde.
Un thème mondial : « Changer le discours »
Placée cette année sous le thème « Changer le discours », la Journée mondiale appelle les citoyens à briser le silence entourant le suicide. L’objectif est de favoriser une parole bienveillante et informée, afin de lutter contre la stigmatisation et d’encourager la recherche d’aide.
Les jeunes particulièrement touchés
Le suicide est aujourd’hui reconnu comme la troisième cause de décès chez les 15-19 ans. Ses conséquences dépassent la victime directe et touchent profondément les familles, les communautés et la société dans son ensemble.
La prévention, une responsabilité collective
Pour le PNSM, « la prévention du suicide est l’affaire de tous ». Chaque citoyen est interpellé à identifier les situations à risque, à offrir écoute et soutien, et à contribuer à la création d’un environnement favorable au bien-être psychique.
Une vision partagée avec l’OMS
Le Programme national de santé mentale s’inscrit dans la vision de l’Organisation mondiale de la santé : construire un monde où la mort par suicide n’est plus une cause majeure de décès, et où toute personne en détresse se sent légitime et en sécurité pour demander de l’aide, reçue avec compétence et respect.