Le Congo poursuit sa dynamique de diversification économique avec un nouvel accord stratégique. Le 3 mai dernier à Brazzaville, le gouvernement congolais et le groupe industriel turc STK MAKINA ont signé un mémorandum d’entente marquant le lancement d’un projet d’envergure : l’implantation d’une usine de production de produits laitiers à Pointe-Noire.
Un partenariat pour dynamiser l’agro-industrie congolaise
Ce mémorandum a été signé à l’issue d’une rencontre entre le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, et le PDG de STK MAKINA, Sabri Ticelli, après plusieurs réunions techniques préparatoires. Il marque l’engagement ferme des deux parties à collaborer dans le domaine agro-industriel, en droite ligne avec les objectifs du Plan national de développement 2022-2026.
Le projet prévoit la transformation de lait en poudre importé, mais surtout la mise en place d’un système de collecte du lait local, issu du cheptel bovin congolais. L’ambition est de répondre à la demande intérieure tout en visant les marchés sous-régionaux. Cela représente une avancée importante vers la structuration d’une filière laitière durable, génératrice d’emplois et de valeur ajoutée locale.
Premières actions concrètes et échéances fixées
Deux engagements majeurs ont été pris :
- Une visite prochaine des installations de STK MAKINA par les techniciens congolais ;
- Un soutien technique et institutionnel promis par le gouvernement pour permettre le lancement du projet d’ici 18 mois.
Ce partenariat avec le géant turc s’ajoute aux efforts récents du Congo pour attirer des investissements directs étrangers (IDE), avec des démarches menées auprès de partenaires indiens et turcs.
Un signal fort pour le climat des affaires congolais
L’arrivée de STK MAKINA au Congo symbolise la confiance des investisseurs internationaux dans le potentiel industriel du pays. Cette coopération entre Brazzaville et Ankara illustre une volonté commune de bâtir un partenariat mutuellement bénéfique, capable de renforcer la souveraineté alimentaire du Congo et de stimuler son tissu industriel.
Ce projet agro-industriel marque donc une étape décisive dans la concrétisation des ambitions économiques portées par les autorités congolaises.