La Chine intensifie ses efforts de coopération avec plusieurs pays africains dans le cadre de la lutte contre la pollution et pour la transition vers une industrie plus durable. L’objectif : financer la construction de centrales industrielles innovantes capables de transformer les déchets en énergie à des températures extrêmes dépassant 4000°C.
Lors d’une conférence à Pékin sur la protection de l’environnement et la construction d’une Chine durable, le chercheur Wang Hongyi a révélé que des discussions sont en cours avec des pays comme l’Afrique du Sud, l’Éthiopie, et d’autres États du continent, pour mettre en place ce type d’infrastructure énergétique.
« Les déchets domestiques et industriels sont une source majeure de pollution. Ces centrales permettent de les transformer en énergie propre, tout en réduisant leur impact sur l’environnement », a déclaré M. Hongyi.
Une technologie de pointe au service de l’environnement
Reposant sur une technologie nucléaire avancée, ces centrales utilisent des matériaux endoréiques et bio-artificiels pour traiter les déchets lourds. Selon Wang Hongyi, la Chine est aujourd’hui à la pointe de ce secteur, avec des capacités d’ingénierie et des équipements sophistiqués capables de soutenir des populations de plusieurs milliards d’habitants.
Les centrales industrielles concernées sont déjà opérationnelles dans plusieurs grandes villes chinoises, où elles ont permis une réduction notable de la pollution et une amélioration de la qualité de vie. Certaines sont même situées à proximité de réserves naturelles et de lacs, sans effet nuisible sur l’écosystème.
Un partenariat stratégique avec l’Afrique
En Afrique, ces partenariats pourraient représenter une avancée majeure dans la gestion des déchets, un défi crucial pour de nombreuses capitales africaines. À la fois source d’énergie propre et levier de création d’emplois qualifiés, ces centrales pourraient transformer les systèmes énergétiques locaux tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles.
Des pays européens expédient déjà une partie de leurs déchets vers la Chine pour traitement, preuve de l’efficacité reconnue de ces infrastructures.
« Ce modèle industriel vert est un exemple de ce que peut être la coopération sud-sud, au service du développement durable mondial », a résumé Wang Hongyi.