Le ministre de la Jeunesse et de la Formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé, a récemment visité le Centre d’insertion et de réinsertion des jeunes d’Aubeville, afin d’évaluer l’état d’avancement des travaux. Cette infrastructure, en chantier depuis plusieurs mois, vise à offrir une seconde chance aux jeunes en difficulté.
Malgré quelques retards techniques rencontrés au cours des dernières semaines, les travaux progressent à un rythme encourageant. Les installations essentielles, notamment l’adduction d’eau potable et l’électrification du site, sont en phase de finalisation.
« Nous sommes à 90% des travaux pour le réseau d’eau. Il ne nous reste que trois jours au niveau du bassin de rétention », a affirmé Morel Ngayome, directeur technique de la société Stream Congo.
Une réponse concrète pour une jeunesse en quête de repères
La réhabilitation de ce site illustre l’engagement du gouvernement à répondre aux problématiques d’exclusion sociale, de délinquance juvénile et de manque d’encadrement professionnel. Le centre pourra accueillir jusqu’à 400 jeunes en situation de vulnérabilité — en rupture scolaire, sans formation ou livrés à eux-mêmes — en leur proposant un accompagnement structuré.
Conçu comme un espace de formation et de vie communautaire, le centre est équipé de :
- salles de classe et ateliers de formation,
- dortoirs et réfectoires,
- une infirmerie,
- un amphithéâtre de plus de 250 places,
- un restaurant,
- un terrain de sport,
- et une ferme éducative pour les activités pratiques.
L’objectif est de proposer à ces jeunes une formation qualifiante dans des métiers porteurs, tout en assurant un encadrement moral, sanitaire et psychologique, pour faciliter leur réinsertion dans la société.