L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), en collaboration avec plusieurs organisations de la société civile (OSC), a tenu le 24 octobre à Brazzaville un atelier de travail consacré à l’élaboration d’une note d’analyse et de contribution en vue de la prochaine révision de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) sur la gouvernance forestière et climatique.
Une participation citoyenne pour une gouvernance plus inclusive
Signataire de l’Accord de Paris sur le climat, le Congo doit actualiser sa CDN initialement soumise en 2020. Ce processus de révision, piloté par le gouvernement, suscite néanmoins des réserves au sein des organisations de la société civile, qui estiment leur implication insuffisante.
Face à ce constat, l’OCDH et ses partenaires souhaitent renforcer leur participation et mieux structurer leurs propositions afin d’influencer positivement la future politique climatique du pays. « Que chacun de nous donne le meilleur de lui-même pour qu’au sortir d’ici, nous puissions avoir des éléments de contribution solides avant la tenue de l’atelier national prévu dans les prochains jours », a déclaré Nina Cynthia Kiyindou Yombo, directrice exécutive de l’OCDH.
Vers une contribution concertée à la révision de la CDN
Les échanges ont porté sur l’état des lieux des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la CDN 2.0, l’évaluation des notes de contribution déjà soumises, ainsi que sur la préparation du draft de contribution pour la future CDN 3.0. Les participants ont insisté sur la nécessité d’un cadre participatif plus large, intégrant les communautés locales et les acteurs non étatiques, souvent en première ligne face aux effets du changement climatique.
Renforcer la gouvernance forestière et climatique
Les OSC plaident pour un soutien technique et financier accru afin de mieux se préparer aux prochaines étapes du processus national. L’enjeu est de taille : améliorer la gouvernance des forêts et des ressources naturelles tout en veillant à ce que les politiques climatiques profitent réellement aux populations locales.
À travers cette initiative, la société civile entend jouer pleinement son rôle de vigie citoyenne et de partenaire actif dans la construction d’une gouvernance environnementale durable et transparente au Congo.