Le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, a insisté, le 2 avril à Brazzaville, sur la nécessité de mettre en place des outils légaux et réglementaires face aux enjeux croissants liés à l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des médias. Cette déclaration intervient à la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque 3 mai.
« Conscient des enjeux de l’IA, le gouvernement est convaincu de l’importance de gérer les risques que courent les professionnels de la communication », a affirmé le ministre.
Selon lui, les pouvoirs publics ont le devoir de garantir un cadre légal adéquat, afin que l’usage de l’intelligence artificielle se fasse dans le respect de la liberté d’informer.
Journalistes et dirigeants de médias appelés à la vigilance
Tout en soulignant le potentiel de l’IA pour le journalisme, Thierry Moungalla a invité les journalistes à s’approprier ces outils sans pour autant renoncer à leurs réflexes professionnels essentiels. Il a également appelé les dirigeants de médias à faire preuve d’éthique, de prudence et de transparence dans l’usage de cette technologie.
Un contexte de réflexion mondiale
L’appel du ministre intervient dans un contexte international marqué par les défis que pose l’IA aux médias. Le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de la liberté de la presse est :
« Garantir un espace médiatique pluraliste, libre et indépendant nécessite des conditions financières stables et transparentes. Sans indépendance économique, pas de presse libre ».
Cette édition coïncide avec l’ouverture prochaine, du 5 au 7 mai, de la 32e Conférence mondiale de la liberté de la presse de l’Unesco, qui se tiendra à Bruxelles, en Belgique..