Le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, Juste Désiré Mondelé, a présidé une réunion technique stratégique consacrée au fonctionnement du Fonds routier, en présence de l’ensemble des parties prenantes institutionnelles et techniques.
Cette rencontre intervient dans un contexte d’urgence, marqué par le lancement imminent du plan d’urgence d’entretien routier et une vaste opération de cantonnage prévue début juillet. Objectif : identifier des solutions concrètes pour renforcer les capacités opérationnelles du Fonds routier et améliorer l’état des infrastructures routières du pays.
Un instrument financier à revitaliser
Créé pour assurer la pérennité et la préservation du réseau routier national, le Fonds routier joue un rôle central dans la politique publique d’entretien des routes. Mais ses performances actuelles, notamment en matière de mobilisation des ressources, de gouvernance et de transparence, sont jugées insuffisantes face aux défis croissants liés aux infrastructures.
« Il est impératif d’assurer une gouvernance plus efficace, une meilleure optimisation des ressources, un suivi rigoureux dans l’exécution des contrats et des travaux », a déclaré le ministre Juste Désiré Mondelé.
Les participants – dont le directeur général du Fonds routier, Elenga Obat Nzenguet, des directeurs techniques et comptables, des représentants de la présidence, des partenaires sociaux et la société Congo Pesage – ont été appelés à faire preuve de franchise et de professionnalisme, pour aboutir à des résolutions concrètes.
Rendre visibles les résultats sur le terrain
Pour le ministre, les conclusions de cette réunion doivent déboucher sur une réorganisation efficace du Fonds routier afin de répondre rapidement aux attentes des populations et de restaurer la confiance dans l’action publique. Il s’agit de mobiliser les ressources existantes, de revoir les mécanismes de financement, et de renforcer les outils de contrôle de la qualité des travaux.
« Le président de la République, les Congolais et le gouvernement attendent des résultats visibles et mesurables. Nous avons le devoir de répondre avec responsabilité et innovation », a insisté le ministre.
La relance du Fonds routier s’inscrit dans la volonté du gouvernement de faire de l’entretien routier une priorité nationale, tant pour la desserte des zones rurales que pour le développement des voiries urbaines.