Le comité du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (Fasuce) s’est réuni le 28 avril à Brazzaville pour évaluer les progrès réalisés et définir les priorités de l’année à venir. Parmi les principales annonces, la construction de dix nouveaux centres multimédias dans les zones blanches figure en tête de liste, avec pour objectif de garantir un meilleur accès à Internet aux populations jusque-là non couvertes.
Une ambition claire : connecter 100 sites
Le Fasuce vise à connecter 100 sites à travers le pays, représentant environ 5% de la population congolaise. Pour atteindre cet objectif, le fonds compte mobiliser 1% du chiffre d’affaires des opérateurs télécoms, conformément aux priorités fixées par le gouvernement. Une attention particulière sera portée aux communautés autochtones et aux personnes vulnérables, a précisé le président du comité, Luc Missidimbazi.
Un bilan positif
Luc Missidimbazi s’est félicité des résultats obtenus au cours de l’exercice précédent :
« Avec l’appui des opérateurs qui sont des partenaires, nous réalisons progressivement la vision du chef de l’État, ce qui n’est pas négligeable au vu de l’impact sur la population. »
Il a notamment souligné les formations numériques dispensées aux jeunes sourds de Brazzaville, avec des contenus adaptés à leurs besoins, et les installations réalisées dans la Likouala pour desservir les communautés autochtones.
Trois ans d’actions concrètes
En trois ans, le Fasuce a permis :
- la connexion de 200 sites à travers le pays ;
- la création d’une vingtaine de centres multimédias ;
- la construction d’une cinquantaine de bibliothèques.
Ces réalisations témoignent d’une dynamique forte en faveur de l’inclusion numérique et de la réduction de la fracture digitale, particulièrement dans les zones les plus isolées du Congo.
