L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) a réuni, le 28 mars, les principaux opérateurs télécoms pour trouver des solutions à la désorganisation des infrastructures de fibre optique en milieu urbain. Congo Télécom, GVA (CanalBox) et Silicon Connect ont pris part aux échanges visant à structurer et optimiser le déploiement des réseaux aériens.
Une urbanisation maîtrisée des réseaux
Les discussions ont mis en lumière la nécessité d’une mutualisation des infrastructures, afin de limiter l’enchevêtrement des câbles dans les rues et améliorer l’intégration des réseaux dans l’environnement urbain. Les opérateurs ont exposé les difficultés techniques rencontrées et proposé des solutions concrètes.
« La superposition désordonnée des câbles aériens nuit à l’esthétique des villes, dégrade le paysage urbain et entrave la circulation », a souligné Benjamin Mouandza, directeur des Réseaux et services de communications électroniques à l’ARPCE.
Des mesures immédiates pour assainir le paysage urbain
À l’issue de la rencontre, plusieurs décisions ont été adoptées :
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Regrouper les câbles en faisceaux distincts pour réduire leur dispersion ;
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Rapprocher les points de branchement des abonnés pour limiter la longueur des câbles ;
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Enfouir les infrastructures lorsque cela est techniquement possible ;
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Présenter des plannings d’assainissement à l’ARPCE.
Par ailleurs, l’ARPCE entend collaborer avec l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie et les municipalités pour encadrer l’implantation des réseaux en zone urbaine. Un accord avec la société Énergie électrique du Congo est également en préparation afin d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.
Vers une meilleure intégration des réseaux télécoms
Avec ces nouvelles mesures, l’ARPCE et les opérateurs télécoms espèrent structurer durablement le déploiement de la fibre optique au Congo, conciliant développement numérique et respect du cadre urbain.