Réunis pour la première fois à Brazzaville, les peuples autochtones des bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong ont tenu un congrès historique, dont les recommandations seront portées à la COP 30, en novembre prochain au Brésil, par le président Denis Sassou N’Guesso.
Une déclaration commune pour des droits renforcés
Le Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales, qui s’est clôturé le 30 mai 2025, a donné naissance à la Déclaration de Brazzaville, un texte fondamental défendant :
- Les droits fonciers des peuples autochtones pour assurer une gestion durable de la biodiversité et des écosystèmes forestiers ;
- La préservation des savoirs traditionnels ;
- Le renforcement des moyens de subsistance des communautés locales ;
- Et plus largement, la reconnaissance des droits spécifiques de ces populations.
Le Congo en porte-voix
Lors d’une audience accordée à la délégation des participants, le président Denis Sassou N’Guesso a accepté de porter les recommandations de ce congrès à la COP 30, soulignant l’engagement du Congo en faveur :
- De la conservation des forêts tropicales ;
- De la défense des peuples autochtones ;
- Et de la coopération Sud-Sud pour la protection des grands bassins forestiers de la planète.
En guise de symbole, le chef de l’État a offert à la délégation le livre « À la découverte du Congo au fil de l’eau », une invitation à explorer les richesses naturelles du pays et l’importance de leur préservation.
Une mobilisation mondiale inédite
Ce congrès a réuni des représentants :
- De l’Amazonie (Amérique latine) ;
- Du bassin du Congo (Afrique) ;
- Et du Bornéo-Mékong (Asie du Sud-Est), ainsi que de la Méso-Amérique.
Ensemble, ils ont adopté un plan d’action commun destiné à faire entendre leur voix dans les grandes négociations internationales sur le climat, la biodiversité et les droits humains.