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Brazzaville accueille le premier Congrès mondial des peuples autochtones des trois grands bassins forestiers

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Brazzaville accueille le premier Congrès mondial des peuples autochtones des trois grands bassins forestiers

Publié le : 28 mai 2025

Les travaux du premier Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales issus des trois grands bassins forestiers (Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est) se sont ouverts le 27 mai à Brazzaville, en République du Congo. Un événement inédit placé sous le signe de la reconnaissance des droits et de l’accès équitable au financement climatique pour ces communautés considérées comme les gardiens de la biodiversité mondiale.

Des acteurs clés de la préservation des forêts

Avec environ un million de personnes vivant dans le bassin du Congo, les peuples autochtones jouent un rôle central dans la protection de plus de la moitié des 260 millions d’hectares de forêts que compte cette région. À l’échelle mondiale, ils ne représentent que 6 % de la population, mais sont responsables de la préservation d’environ 80 % des écosystèmes forestiers.

Une participation encore trop limitée

Malgré leur rôle crucial, ces communautés reçoivent moins de 1 % des financements internationaux destinés à la préservation de l’environnement, a dénoncé Rosalie Matondo, ministre congolaise de l’Économie forestière. À l’ouverture du congrès, elle a souligné l’importance de ce forum pour réclamer une reconnaissance juridique de leurs droits, notamment les droits fonciers, l’accès au financement, la préservation des traditions et le respect du consentement libre, préalable et éclairé dans les projets forestiers.

« Ces assises constituent un moment fort pour porter la voix des communautés locales et poser les jalons d’une gouvernance forestière équitable », a-t-elle affirmé.

Vers un plan d’action mondial

Le congrès réunit des délégués des quatre coins du monde, notamment de la Méso-Amérique, de l’Amazonie, du bassin du Congo, et du Bornéo-Mékong. L’objectif est d’élaborer un plan d’action global répondant aux préoccupations spécifiques des peuples autochtones, tout en préparant une déclaration commune en vue de la COP30 sur le climat, prévue à Belém, au Brésil.

Selon le Dr Albert Barume, premier rapporteur des Nations unies pour les droits des autochtones en Afrique, cette déclaration servira de base pour revendiquer des financements climatiques adaptés et accessibles aux territoires autochtones.

Une dynamique portée par les femmes et les jeunes

En marge du congrès, des coalitions de femmes leaders autochtones et de jeunes se sont réunies pour élaborer leurs propres feuilles de route. Leurs revendications portent sur l’autonomisation financière, le rôle des jeunes dans la conservation des forêts, et la transmission des savoirs traditionnels.

Un engagement salué

Les congressistes ont salué les efforts du gouvernement congolais et de partenaires comme la Global Alliance, le Réseau des populations autochtones et locales d’Afrique centrale (REPALEAC), et la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), pour leur engagement en faveur d’une gestion durable et inclusive des forêts.


Source : Les Dépêches de Brazzaville

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