Sous le haut patronage du président Denis Sassou N’Guesso, Brazzaville abritera, du 10 au 12 juin, le Forum économique pour la croissance et l’investissement en Afrique centrale (Féciac). L’annonce a été faite par le Conseil économique, social et environnemental (Cése), à l’issue de sa session ordinaire tenue du 6 au 9 mai.
Ce forum d’envergure réunira les onze États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) autour d’un enjeu majeur : le financement des projets portés par les entreprises de la sous-région. Des investisseurs régionaux et internationaux y sont attendus pour explorer les opportunités d’investissement et soutenir le développement économique de l’Afrique centrale.
Un budget 2025 en légère hausse
Le Cése a également présenté son budget pour l’exercice 2025, équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 1 385 000 000 FCFA, provenant exclusivement d’une subvention de l’État. Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 1 203 955 000 FCFA, soit 86,93 % du budget global, en légère augmentation de 1,01 % par rapport à 2024.
Une dynamique de réformes internes
Durant cette session, plusieurs documents ont été adoptés, dont le rapport général 2019-2023, le rapport d’activités 2024, et le compte-rendu de la 2e rencontre citoyenne tenue en mars 2025. Les conseillers ont également approuvé le rapport de la commission d’apurement des comptes 2023-2024.
Parmi les recommandations phares :
- La finalisation du manuel de procédures de gestion administrative, financière et comptable ;
- Le renforcement des liens fonctionnels entre les services internes du Cése ;
- L’organisation trimestrielle de séances de régularisation comptable ;
- La revalorisation des frais de fonctionnement des commissions permanentes (de 200 000 à 400 000 FCFA) ;
- La publication d’un texte encadrant la prise en charge des frais d’hospitalisation et des obsèques des membres du Conseil.
Plaidoyer pour une protection sociale inclusive
Enfin, le Cése s’est penché sur les défis de la protection sociale au Congo. Les membres ont plaidé pour l’élargissement de la couverture sociale à des groupes jusque-là exclus, le renforcement des filets de sécurité sociale et un meilleur suivi des réformes engagées, tant pour le régime général que pour les agents publics.