L’Unité de gestion du Projet régional d’amélioration des corridors de transport routier et fluvial en Afrique centrale (Pracac) a organisé, le 9 septembre à Brazzaville, une réunion avec les potentiels soumissionnaires du projet de modernisation du port de Yoro, situé à Ouenzé, dans le 5ᵉ arrondissement.
La rencontre, dirigée par Benoît Ngayou, coordonnateur du projet au Congo, avait pour objectif de présenter la description technique du marché, les procédures de passation, les contraintes et les mesures d’atténuation prévues.
Un chantier à forte valeur économique et régionale
Inscrit dans la sous-composante 1.2 du Pracac dédiée à l’amélioration des infrastructures portuaires du Congo-Oubangui, le projet vise la conception et la réalisation des travaux de modernisation et d’extension du site de Yoro.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables, Evariste Miakakarila, a souligné que ce projet dépasse le cadre technique :
« Il est un levier de croissance économique, d’intégration régionale et de modernisation de notre pays. »
Un port historique à réinventer
Créé en 1944, le site de Yoro constitue un poumon logistique majeur pour le Congo et la sous-région. Sa réhabilitation et son extension permettront notamment :
- d’augmenter la capacité de stockage et de manutention ;
- d’améliorer l’accessibilité et la sécurité ;
- de développer de nouvelles zones d’activités économiques ;
- d’intégrer des solutions numériques modernes pour la traçabilité et l’efficacité opérationnelle.
Un appui financier conséquent
Le financement du projet est assuré par la Banque mondiale, qui a accordé au Congo un don et un prêt de 90 millions de dollars, auxquels s’ajoutent 240 millions de dollars pour la République centrafricaine.
La réhabilitation du site de Yoro, considéré comme une extension du port de Brazzaville, s’inscrit dans le plan de travail et budget annuel 2025 du Pracac.