Le gouvernement congolais a lancé, le 8 août dernier, les travaux d’aménagement et de recalibrage de la route Mpiem-Kindamba, dans le département du Pool. D’un coût global estimé à 1,7 milliard de FCFA, ce projet est attendu comme un véritable soulagement pour les populations locales, confrontées depuis longtemps à des difficultés d’accès et d’écoulement de leurs produits agricoles.
Un axe vital pour la mobilité et l’économie locale
Longue de près de 86 km, la route Mpiem-Kindamba constitue l’unique voie d’échanges pour les habitants des pays de Mpangala, en particulier ceux des districts de Kindamba, Kimba et Vinza. Sa réhabilitation devrait non seulement désenclaver ces zones rurales, mais aussi favoriser l’accès aux marchés, aux écoles et aux structures de santé.
Un chantier structuré en deux lots
Le projet a été confié à deux entreprises. La société Sipam est chargée de l’aménagement du tronçon, avec des travaux incluant le dégagement de l’emprise de la route, le rétablissement de la plateforme, la pose d’une chaussée en latérite, la correction des zones érodées et le curage des ouvrages existants.
Le second lot, attribué à Universelle Atlantique BTP, porte sur la construction de 19 ouvrages de franchissement, dont un dalot double au PK 42, destiné à remplacer un pont défectueux. Ce volet représente une enveloppe de plus de 504 millions de FCFA.
Une priorité gouvernementale malgré le contexte économique
Pour Juste Désiré Mondelé, ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, ce projet illustre la volonté de l’État de poursuivre le désenclavement du pays, malgré un contexte macroéconomique difficile. « Nous allons tout mettre en œuvre pour que ces travaux soient achevés dans les délais et dans les normes », a-t-il assuré lors de la cérémonie de lancement, en promettant un suivi rigoureux.
Une population mobilisée et enthousiaste
Très attendue, cette réhabilitation a suscité une véritable liesse populaire à Mindouli, point de départ des travaux. Habitants, élus et militants de divers partis politiques – de la majorité comme de l’opposition – ont exprimé leur adhésion à ce projet jugé vital pour la région.