La troisième Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral (LLDC3) s’est ouverte le 5 août à Awaza, au Turkménistan, rassemblant dirigeants, investisseurs et représentants locaux autour d’un objectif commun : renforcer le soutien mondial aux 32 nations privées d’accès direct à la mer.
Parmi elles, plusieurs pays africains comme le Mali, le Niger, la Centrafrique ou encore le Tchad. Leur handicap géographique les rend dépendants des États côtiers pour le transit de leurs marchandises, avec des coûts commerciaux élevés, des délais de transport prolongés et des infrastructures insuffisantes pour soutenir leur intégration aux marchés mondiaux.
Un nouveau cadre stratégique pour 2024-2034
Au cœur de cette rencontre, le Programme d’action d’Awaza – récemment adopté par l’Assemblée générale de l’ONU – propose cinq priorités :
- Transformation structurelle
- Infrastructures et connectivité
- Facilitation des échanges
- Intégration régionale
- Renforcement de la résilience économique
Ces orientations visent à améliorer les perspectives de développement pour environ 570 millions de personnes, dont une majorité vit en Afrique.
Une conférence inclusive
Pendant quatre jours, la LLDC3 alterne séances plénières, tables rondes de haut niveau et forum dédié au secteur privé pour stimuler investissements et partenariats. Des sessions spéciales impliquent également parlementaires, femmes leaders, société civile et jeunesse, afin d’assurer que toutes les voix soient entendues.
Pour les pays africains enclavés, ce rendez-vous représente bien plus qu’une simple rencontre diplomatique : il s’agit d’un appel à lever les obstacles qui freinent leur commerce et leur développement durable.