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Politique sociale

Catastrophes naturelles : le gouvernement prône une responsabilité partagée et des solutions durables

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Catastrophes naturelles : le gouvernement prône une responsabilité partagée et des solutions durables

Publié le : 25 juin 2025

 Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a réaffirmé, devant le Sénat, la responsabilité collective dans la survenue des catastrophes naturelles qui affectent régulièrement les zones urbaines du pays. Intervenant lors de la 6ᵉ session ordinaire de la 4ᵉ législature, il a rappelé que l’État, les collectivités locales, les propriétaires fonciers et les populations partagent la charge des conséquences liées aux érosions, inondations et glissements de terrain.

« Le gouvernement reconnaît sa part de responsabilité, mais nous faisons tous face à un défi collectif », a souligné le chef du gouvernement.

Des constructions anarchiques en zones interdites

Selon le Premier ministre, de nombreux propriétaires fonciers procèdent depuis des années à des lotissements dans des zones classées à risque, en violation flagrante des règles d’urbanisme : collines à forte pente, berges de rivières, zones humides ou encore terrains sablonneux sujets aux inondations et aux glissements de terrain.

Il a également dénoncé des pratiques graves, telles que le déboisement de forêts plantées pour la stabilisation des sols, ou la construction d’habitations sur des nids de rivières, emprises de conduites d’eau et sous les lignes à haute tension.

Un bilan humain et matériel lourd

Les intempéries survenues dans la nuit du 13 au 14 juin à Brazzaville ont mis en lumière l’urgence de la situation : 7 décès, 28 075 personnes affectées représentant 10 850 ménages, ainsi que de nombreux blessés, notamment dans les quartiers de Moungali, Mfilou, Talangaï et Ouenzé.

Face à ce drame, le gouvernement a mis en place une commission de crise appuyée par deux sous-commissions : l’une chargée de l’assistance humanitaire, l’autre des solutions structurelles.

Vers un projet de résilience urbaine

Parmi les mesures envisagées : la relocalisation des populations installées en zones à risque, le traitement des sites sensibles aux érosions et inondations (déjà entamé à Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Owando), et la structuration urbaine des quartiers informels.

M. Makosso a mis en garde contre les pressions politiques visant à bloquer ces opérations :

« Aucune influence politique ne doit faire obstacle aux délocalisations nécessaires à la sécurité de tous. »

Il a également annoncé que le gouvernement est en discussion avancée avec la Banque mondiale pour la mise en œuvre d’un nouveau projet de résilience urbaine, successeur du programme Durquap, avec pour objectifs majeurs la lutte contre les érosions, l’amélioration des infrastructures de drainage et la réhabilitation urbaine à Brazzaville et Pointe-Noire.


Source : Agence Congolaise d’Information

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