La République du Congo franchit une nouvelle étape dans l’amélioration de la gouvernance et de la qualité du service public. Le ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Gilbert Mokoki, a officiellement réceptionné le document final du Cadre d’action intégré de la gouvernance publique, fruit d’une collaboration entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
La remise du document par la représentante du PNUD au Congo, Adama-Dian Barry, s’est déroulée à Brazzaville en présence de plusieurs cadres de l’administration. Ce cadre vise à consolider le contrat social entre l’État et les citoyens, en posant les fondements d’une gouvernance plus responsable, plus transparente et mieux orientée vers les attentes de la population.
« La résilience d’un État se construit sur la solidité de ses services publics, garants de la stabilité et de la confiance des citoyens », a rappelé Adama-Dian Barry.
Un outil pour moderniser l’administration publique
Le Cadre d’action intégré se veut un levier stratégique pour :
- améliorer le contrôle de la gestion des ressources publiques,
- renforcer la transparence de l’action gouvernementale,
- structurer des mécanismes innovants de prévention et de sanction des abus de pouvoir,
- impliquer davantage les citoyens dans le suivi et l’évaluation des politiques publiques.
Le ministre Gilbert Mokoki a réaffirmé l’engagement de l’État à jouer pleinement sa partition. Il a souligné que le succès de cette réforme dépendra aussi d’un changement de mentalité, tant au sein de l’administration que dans la société.
Dans les prochaines étapes, il est prévu la mise en place d’une équipe de mise en œuvre, composée d’un comité de pilotage, d’une commission technique, et d’un plan de mobilisation des ressources. Le consultant national Joseph Ikoubou a indiqué que ce dispositif permettra une appropriation progressive du cadre par les administrations concernées.
Convaincue du potentiel de cet outil, la représentante du PNUD a estimé que sa mise en œuvre renforcera la fonction de contrôle de l’État au sein des services publics, tout en valorisant le droit des citoyens à une prestation de qualité, équitable et responsable.