Le système des Nations Unies a confirmé son engagement à accompagner la réforme de l’enseignement supérieur au Congo, notamment à travers son soutien aux assises nationales sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des étudiants, prévues du 30 juin au 1er juillet à Brazzaville.
À l’issue d’un échange avec la ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Delphine Edith Emmanuel, le coordonnateur résident des Nations Unies au Congo, Abdourahamane Diallo, a souligné l’importance de cet événement pour l’avenir du système éducatif congolais :
« Ce sera un moment clé où l’écosystème de l’enseignement supérieur va se revisiter, se réinventer pour s’ajuster aux attentes de la société congolaise. »
Une formation à adapter aux besoins du pays
Ces assises visent à dresser une cartographie précise des compétences requises sur le marché du travail, afin de permettre au secteur de l’enseignement supérieur d’ajuster son offre de formation aux priorités nationales.
« Quelles formations proposer aujourd’hui aux jeunes Congolais ? Quelles doivent être repensées à l’ère de l’intelligence artificielle ? Comment préparer les futurs experts qui accompagneront la décennie du boisement et reboisement récemment adoptée à l’ONU ? », s’est interrogé Abdourahamane Diallo.
Une mobilisation des agences onusiennes
Dans cette perspective, plusieurs agences du système des Nations Unies seront mobilisées pour apporter leur appui technique : le PNUD, la FAO, le PAM, le FNUAP, l’OMS, ainsi que l’UNESCO, déjà active dans ce domaine. Ces agences mettront à disposition leur expertise sectorielle afin de renforcer la pertinence des formations universitaires et leur adéquation avec les réalités économiques, sociales et environnementales du Congo.
Une vision en lien avec les ODD
Cette réforme s’inscrit pleinement dans les engagements du Congo pour la réalisation de l’Objectif de développement durable n°4 (ODD 4) relatif à une éducation de qualité, et dans la mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026, qui mise sur le développement du capital humain.
« Il est temps de disposer d’un système de formation supérieur qui prépare efficacement les jeunes à intégrer le tissu économique et à répondre aux priorités de développement du pays », a conclu M. Diallo, saluant la qualité de la coopération entre le ministère et les agences onusiennes.