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Slamouv 2025 : une quatrième édition pleine d’émotions et de promesses

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Slamouv 2025 : une quatrième édition pleine d’émotions et de promesses

Publié le : 14 avril 2025

La quatrième édition du festival international de poésie urbaine Slamouv s’est clôturée le 12 avril à Brazzaville dans la salle Savorgnan de l’Institut français du Congo. Pendant trois jours, le public a été porté par les voix singulières de slameurs venus du Congo, de la RDC, du Canada et d’Haïti, entre émotion, engagement et puissance artistique.

La soirée de clôture a débuté avec Jorath, poétesse congolaise, dont les textes ont dénoncé la mauvaise gestion des États avant d’interpeller les femmes sur la place et le sens profond du féminisme. Une entrée en matière saisissante, suivie par Marie Malice, slameuse canadienne, qui a évoqué le thème « Des racines et des ailes » à travers une ode à la diversité culturelle. Elle a également rendu hommage à deux amies disparues et à une journaliste, offrant un moment d’intimité sincère.

Le retour sur scène du Congolais Ari’slam, prochain représentant du Congo au championnat mondial de slam prévu en mai, a été marqué par des textes profonds sur la femme, l’amour, l’argent et la gouvernance locale. Il a été suivi du slameur de la RDC Osée Elektra, dont la performance, alliant slam et rap, a été saluée pour sa force d’expression autour de la justice, de la conscience sociale et de l’énergie du peuple.

La soirée s’est achevée avec Jean Gardy, slameur canadien originaire d’Haïti, qui a livré une prestation empreinte de spiritualité et d’espoir. Dans un style poétique et introspectif, il a invité à la révolution intérieure, à la résilience et à la réappropriation du pouvoir personnel, comparant la transformation de l’individu à celle de la chenille devenant papillon.

À l’issue des performances de slam, la scène s’est transformée en piste de danse avec les prestations de Zuko ya Deble et Afara Tsena, qui ont fait vibrer le public grâce à des rythmes congolais entraînants.

Les artistes slameurs ont été brillamment accompagnés par une équipe de musiciens talentueux : Muleck, Séraphin, Salem, Sibemol et Joliveth, dont la maîtrise des instruments a sublimé chaque intervention. « Même si on n’a pas eu le temps de bien s’imprégner, on a donné le meilleur de nous. Le seul secret, c’est le travail », a confié Joliveth.

Pour Mariusca Moukengue, directrice du festival, cette édition marque une étape importante dans l’évolution du projet.

« Des cœurs ont parlé, des âmes se sont exprimées, des esprits se sont rencontrés. Malgré les contraintes qui ont limité la programmation, nous restons positifs. Nous sommes passés d’une première édition à une quatrième, avec des améliorations constantes. L’objectif est clair : faire de Brazzaville la capitale de la poésie en Afrique. »

Le 13 avril, les artistes invités ont participé à une visite guidée du patrimoine architectural et culturel de Brazzaville, dans un esprit de découverte et de partage. La cinquième édition du festival est d’ores et déjà annoncée pour avril 2026, avec l’ambition d’aller encore plus loin dans la mise en valeur de la poésie urbaine sur le continent.


Source : Les Dépêches de Brazzaville

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