Afin de remédier au manque persistant d’enseignants, le gouvernement, sous l’impulsion du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Moutou, a procédé à l’enrôlement de 700 enseignants finalistes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du protocole d’accord du 16 octobre 2023 et vise à renforcer le corps enseignant à travers tout le pays.
Une sélection rigoureuse et des critères précis
Le recrutement s’est basé sur des statistiques et des critères bien définis. Pour être éligibles, les candidats devaient être diplômés d’une école de formation en enseignement, notamment :
- L’ENES (École Normale d’Enseignement Secondaire)
- L’ENIS (École Normale d’Instituteurs du Secondaire)
- Le CETEF (Centre de Formation Technique et Professionnelle)
- L’ENBA (École Normale des Beaux-Arts)
- L’ENMA (École Normale des Métiers d’Art)
Sur les 1 145 dossiers analysés, on compte :
- 133 enseignants de niveau Master destinés aux lycées,
- 32 enseignants de langues étrangères (chinois, russe, espagnol, portugais),
- 24 enseignants de niveau Licence pour les collèges.
Un engagement ferme de l’État et des enseignants
Les enseignants finalistes ont été déployés dans les 12 départements du pays et bénéficieront d’une bourse mensuelle, conformément au protocole d’accord signé avec la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement.
Le directeur général des ressources humaines et de l’administration scolaire a tenu à rappeler aux nouveaux enseignants l’importance de leur engagement et la rigueur attendue. « Nous serons intransigeants face aux désertions. Tout enseignant déserteur sera automatiquement retiré et remplacé, avec impossibilité d’être réaffecté ou recruté à nouveau », a-t-il averti.
De leur côté, les nouveaux enseignants, animés d’un fort esprit patriotique, se disent prêts à relever les défis du terrain : « Cette affectation est un soulagement après une longue attente. Nous sommes désormais prêts à servir l’État. »
Avec cette initiative, le gouvernement espère améliorer significativement la qualité de l’enseignement et réduire le déficit de personnel dans le secteur éducatif.