Le prix moyen du baril de pétrole congolais pour le quatrième trimestre 2024 a été fixé à 74,418 dollars, selon les conclusions de la réunion des prix des hydrocarbures tenue à Brazzaville du 8 au 10 janvier 2025, sous la présidence du ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.
Malgré la volatilité des prix du pétrole sur le marché international, le gouvernement congolais maintient son engagement à optimiser la production nationale grâce à des projets structurants. Parmi eux, le projet Congo LNG sur le permis Marine XII et le programme de valorisation du gaz de Banko Kayo jouent un rôle central. Le ministre des Hydrocarbures a souligné que le secteur gazier constitue désormais un pilier stratégique, à la fois pour garantir la sécurité énergétique du pays et pour diversifier ses sources de revenus.
Lancement d’appels d’offres sur les permis libres
Le ministre Bruno Jean Richard Itoua a également annoncé que le gouvernement prépare les textes nécessaires au lancement des appels d’offres pour les permis libres, prévu d’ici la fin mars. Ces appels d’offres seront officiellement dévoilés lors du Congo Energy et Investment Forum, qui se tiendra les 25 et 26 mars 2025 à Brazzaville.
Performance des bruts congolais au dernier trimestre 2024
Sur le marché international, les bruts congolais ont enregistré des différentiels variés :
- Djeno mélange : entre -3,500 et 1,800 dollars par baril.
- Nkossa blend : entre 0,000 et -2,390 dollars par baril.
- Yombo : entre 5,380 et 2,950 dollars par baril.
Concernant le butane et le propane, non commercialisés au dernier trimestre 2024, les différentiels fiscaux appliqués sont respectivement de 0,00 dollar par baril et de -0,273 dollar par baril, conformément à la réglementation nationale sur la fixation des prix des hydrocarbures.
Perspectives pour le premier trimestre 2025
Plusieurs facteurs pourraient influencer le marché pétrolier au début de 2025, notamment :
- Les conflits en Europe de l’Ouest et au Moyen-Orient.
- L’évolution de l’économie chinoise.
- Les coûts de fret et les marges de raffinage.
- Le niveau de l’offre des pays membres et non membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le gouvernement congolais reste vigilant et mobilisé pour s’adapter aux fluctuations du marché tout en poursuivant ses objectifs de développement énergétique et économique.